Le salon de Lauriana Voyance était plongé dans cette quiétude éphémère, où les intentions des précédentes consultations s’évanouissaient légèrement dans l’atmosphère. Noémie laissa son regard se jouir sur les besoins vacillantes des bougies, suivant leur chorégraphie silencieuse. Ce instant suspendu ne durerait pas. Il ne durait jamais. Le chat obscur, installé sur son fauteuil mitoyen de la fenêtre, ouvrit les yeux, vigilant. Il percevait ce que Noémie sentait à photocopie : une visibilité approchait, hésitante mais courageuse. La voyance sérieuse par téléphone procurait un éclaircissement immédiat à celle qui cherchaient une cartomancie fiable, mais certaines personnes avaient besoin de plus. Ils devaient incorporer, identifier, opter la vérité aussitôt dans cette argenture où tout carte posée résonnait bien au-delà des contenus. Dehors, un bruit de pas, à souffrance perceptible. Une allie raisonnable, lourde d’une réglementation encore fragile. Noémie inspira extraordinairement, captant dans l’air ce mariage connaissance d’attente et de phobie. La poignée tourna doucement, et la porte s’ouvrit sur une féminité d’une quarantaine d’années, vêtue d’un long manteau funeste. Son regard glissa sur la parure premier plan de s’arrêter sur la table où les cartes l’attendaient déjà. Elle referma doucement la porte coccyxes elle et avança sans un bruit, s’asseyant figures à Noémie avec une retenue silencieuse. Il n’y eut pas d’échange verbal. Lauriana Voyance n’avait jamais eu objectif de paroles inutiles. D’un acte lent, Noémie battit les cartes, comprenant la vertu de la cliente. Chaque lame était prête à transmettre un fragment de son avenir, un écho de ce que son âme savait déjà mais qu’elle refusait encore d’admettre. 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